C’était le 22 mars à Moscou, dans la magnifique maison internationale de la musique. 2000 personnes pour écouter Mozart et le concerto N.7 en fa majeur K242. Mais aux pianos, il y a un trio inattendu, composé de Bernard Arnault, le président de LVMH, de sa femme Hélène, pianiste de profession, et de leur fils Frédéric, polytechnicien. Ils sont accompagnés de l’orchestre philarmonique de Moscou comme le révélait récemment Paris Match dans un article.

La maison de la musique à Moscou
La maison de la musique à Moscou

Le piano, c’est le jardin secret de Bernard Arnault et l’histoire dit même que c’est en jouant du Chopin, l’étude « Révolutionnaire » qu’il a séduit Hélène, épousée en 1991 et qui lui a donné trois fils.




Et, en ce 22 mars, dans une Russie avec laquelle il a toujours eu des liens forts, face à un public moscovite connaisseur et forcément exigeant, ce magnat des affaires avait choisi de se mettre en danger. D’intenses répétitions ont permis à ce trio familial d’être fin prêt pour le jour J dans une salle comble. Et l’interprétation a été réussie, les trois pianos dialoguant parfaitement, en parfaite harmonie.

Ouf ! Le public russe, qui milliardaire ou pas, ne se serait pas gêné pour houspiller une mauvaise interprétation est conquis ! A tel point, comme le raconte toujours l’article de Paris Match qu’ils finissent par faire un bis ». Et là, surprise : serrés au clavier d’un seul piano, ils n’exécutent pas un morceau classique mais se lancent dans un petit six-mains, pot-pourri jazzy-funky, une composition très dansante de Fazil Say revue par Achilleas Wastor.

De quoi se mettre définitivement dans la poche le public et finir sur une note parfaite ce brillant concert avant de se rendre en coulisses où Jean et Alexandre Arnault, les deux autres fils du couple Arnault sont présents! D’Europe, ils leur ont fait la surprise de venir à Moscou les applaudir. La wonder-family réunie au complet sable le champagne avec les VIP moscovites et les fidèles de Paris, Sidney Toledano et l’ex-ministre Thierry Breton. Bernard, radieux sous le noeud pap, reprend une coupe. Pas un geste ne trahit le tumulte intérieur. On comprend pourquoi il réussit ses deals mais aussi comment il parvient à maîtriser du bout des doigts le génie de Mozart…

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